• La vague

    Sans grandes convictions ce matin, j'ouvre cette nouvelle page de mon roman. J'ai pourtant cette force en moi qui me pousse à écrire, sans doute pour me sentir moins seule. Je suis là, assise face à mon écran, face aux mots qui racontent ma vie. La vérité se trouve dans ces lignes, elle ne peut plus s'échapper et je suis contrainte de l'accepter. C'est un énième coup de poignard que je me prends en plein coeur. Mais cette fois-ci, je ne remettrais la faute sur personne d'autre que moi. Chaque lettre de ce texte enfonce la lame un peu plus loin. Et personne n'est là pour arrêter le massacre.

    Aujourd'hui, je suis vide. Je ne ressens pas de tristesse, ni de joie. Je laisse le temps me trainer dans cette chambre jusqu'à ce qu'un nouveau jour se lève. La vie dehors m'a déjà oubliée. Je ne suis qu'un grain de poussière qui attends son coup de balai.

    Je crois que j'aurais aimé avoir un ami qui me ressemble. à deux, on est toujours plus fort.


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