• Présentation

    Je m'appelle Léa et j'ai 21 ans. 

    Ma plume est ma plus fidèle arme contre le mal qui ronge mon âme.  À travers mes textes courts et brefs que j'expose ici, j'évacue le stress et les angoisses qui rythme mon quotidien. 

     

  • C'est une bien triste pensée qui traverse mon esprit ce soir. Je vois mon reflet dans mes paupières fermées. L'angoisse me traverse le corps, et étouffe mon âme. Des larmes chaudes viennent réconforter mon coeur. La guerre n'est décidément pas finie. Dans tout ce chaos, mes fleurs ont fanées, mon soleil s'est éteint, ma mer s'est noyée, mon sable s'est envolé, et mon coeur s'est arrêté. 

    Je suis à mille lieux de moi même ce soir. Impuissante, le regard vers l'océan. Une énorme vague de larmes fait chavirer le bateau sur lequel navigue ma pensée. Face à la tempête qui me détruit, je reste muette. Cette fois ci, je ne ferais pas partie de la bataille.  

     


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  • Assise là, sous ce grand arbre aux feuilles vertes d'été, l'Italie me tient compagnie. Ma pensée se perd dans ces longs champs de blés dorés. La douce mélodie du chant des cigales emporte mon coeur dans un bal symphonique, traversant les montagnes qui m'entourent. L'amour se promène dans l'air chaud qui fait rougir ma peau, et me libère de ma si triste solitude. Je laisse à mes yeux le privilège d'admirer ce lieu qui a bercé mon enfance. C'est ici, au beau milieu de nulle part, que je me sens vivre. J'oublie les hommes et je me perds dans une autre réalité. mon âme reprend peu à peu des couleurs, l'encre noire qui coulait sur mes joues s'efface.

    Je suis si seule, mais si heureuse. 


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  • Je suis dans un désert ce soir, seule, entourée de ce grand rien. Pas une âme ne marche à coté de moi. La tempête a tout emporté sur son passage, le mal, le bien, les pleurs, les souffles. Le calme qui m'entour témoigne du néant qui m'habite. Je me suis perdue dans ces lieux que je croyais si bien connaitre. Et personne n'était là. Quand la tasse est trop pleine il ne suffit d'un rien.. Ce soir j'ai perdu. Contre la pression qui m'entourait, contre le monde en général, contre mes vieux démons du passé, contre moi même. J'ai baissé la garde et il n'a fallut qu'une seconde au remord pour venir attaquer. La fatigue fait désormais bouclier à la douleur. Je dois me rendre. Dans cette bataille contre moi même ne j'étais pas préparée, pas assez armée pour affronter celle qui veux me détruire depuis tant d'année. Le paradoxe, c'est que cette fille, c'est aussi ma plus fidèle alliée. Je n'en ai pas d'autre, mon coeur vous le diras. Je crois que nous ne savons pas comment aimer. Facile? Lorsque personne ne vous a jamais donner les clefs de l'amour propre? J'aimerais pouvoir dire "aider moi", mais je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à accepter la personne que j'ai été, et c'est un gros problème. Je déteste cette image, ces remarques, ces gens. J'ai envie de partir, de me réfugier sur ma terre loin de toutes ces souffrances et recommencer ma vie, sans avoir à faire face à ce passé.


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  • Mais si tout a été dit, pourquoi rien ne s'est arrangé? 

    Le véritable poison de la vie se trouve dans le coeur de ceux qui ne veulent pas accepter leur passé. Aujourd'hui je tourne encore une fois les pages de ce livre à l'envers, avec la conviction de pouvoir trouver le sens de l'histoire. 

    MERDE LEA, MERDE! 

     


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  • Il ne vous arrive jamais de vous demander si votre vie a un sens? Si vous avez emprunté le bon chemin? 

    Lorsque l'on est immobile au milieu d'une foule sortant d'un RER aux heures de pointes.. Que les gens vous frôlent sans se retourner.. 

    Elle est si étrange, la manière dont j'appréhende la vie en ce moment. J'ai l'impression d'avoir perdu la trace de mes objectifs. Peut être que le chemin n'a jamais été le bon, peut être que ce que je considérais comme étant le moteur de ma vie jusque là a explosé. J'ai passé beaucoup trop de temps à m'attarder sur mon passé en croyant que la haine qui nourrissait ce dernier ne pouvais que me faire avancer. Mais avant de vouloir entamer une guérison, il faut pouvoir accepter la maladie, sinon on se laisse crever. J'aimerais montrer que je suis une battante capable de sortir les armes pour affronter l'ennemi. Seulement je n'aurais réellement gagné, que lorsque l'indifférence remplacera mon arsenal.. 

    Je jongle entre la personne que je suis et celle que je voudrais être, même si, au final, elles se ressemblent plus qu'elles ne sont étrangères. En fait je crois qu'elles sont trop similaires pour pouvoir s'entendre un jour. 


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