La tête collée contre la vitre, elle regardait les paysages défiler. Les kilomètres disparaissaient peu à peu et son coeur sentait que la fin de ce long voyage était proche. 2 heures la séparait de l’unique amour de sa vie. Enfin, elle allait pouvoir souffler. Enfin, elle allait pouvoir rentrer chez elle.

Bien plus qu’un pays, il lui donnait tout l’amour que l’homme était incapable de lui offrir, un amour.. Unique. Aucun mot, aucune phrase, aucune note de musique n’était assez forte pour le décrire. Rien ni personne ne pouvait le détruire. Son pays, c’était son pilier, sa seule et unique famille. Sur le sol de ses racines, elle trouvait le courage d’affronter ses vieux démons et y puisait sa force de vivre. Elle avait apprit à grandir au milieu de ses montagnes italiennes, entourée de cette tendre nature qu’elle appelait maman, bercée par une langue qu’elle adulait tant.

Les matinées d’été la passionnait. Elle se levait à 6h chaque jour de ses vacances pour pouvoir admirer le monde dans sa facette la plus innocente. Elle aimait voir la rosée du matin réveiller tendrement l’herbe fraiche du jardin. Le soleil se levait peu à peu sur l’Italie, et la vie reprenait. Une nouvelle journée commençait, et elle avait participé à son réveil.